Je profite d'une journée de repos en Lituanie, loin de tout, pour te montrer largement une des plus belles villes rencontrées dans ce voyage.
Et tout d'abord faire une mise au point.
Avant de venir en Lettonie j'ai tout lu, tout entendu sur Riga, sur ce piège à relents de tourisme sexuel aux mains de la mafia. Je n'ai rien vu de tel (il existe peut-être un quartier de Riga comme Paris a son pigalle), au contraire j'ai découvert une ville superbe qui s'apparente à un musée tant y est grande la diversité: roman, gothique, renaissance s'y côtoient dans la vieille ville, la première couronne est un hymne à l'art nouveau, enfin cette cité est en plein effort de modernisme. Vingt ans après l'indépendance l'influence soviétique ne se lit plus que dans quelques monuments isolés. Cette ville bouillonne d'activité depuis son vieux marché central (gigantesque) jusqu'à ses banlieues industrielles.Riga semble vouloir oublier la période 39-91 et clame très haut la fin DES occupations (allemande et soviétique). Les grandes dates sont 1918 et 1991.
Une lettone qui avait 20 ans en 91 (et un bébé) me dit avoir passé les évènements sans sortir de chez elle, l'oreille collée à la radio puis invoque l'émotion qui l'empêche d'en dire davantage. Je n'en saurai pas plus sur ces journées marquantes pour le pays.
Ce que je sais en revanche c'est que Riga a été envahie et occupée par tous ses voisins au cours des siècles: suédois, polonais, russes, allemands et soviétiques c'est peut-être la cause de son immense variété.
"cet air de liberté au delà des frontières, aux peuples étrangers qui donnaient le vertige" la France de Ferrat a aussi quelques analogies avec ce petit pays. Plusieurs français ont d'ailleurs mêlés leur destin à celui de la Courlande dont je te parlerai plus loin.
Voila comme tu l'as compris j'ai aimé Riga. En voici un florilège....
La vieille ville
L'art nouveau (on aime ou pas mais quand on aime wouaouh
Quelques vestiges de l'ère soviétique
La ville active
Le soir tombe sur Riga, les tavernes s'animent aux accords des ménestrels...
sur une placette, un orchestre émule de Glenn Miller célèbre à chaque morceau la liberté retrouvée il y a 20 ans à l'image de l'original en 45 sur les places montmartroises...
Mais eux chantent en LETTON
Allez courage!demain il fera jour
(photos kheper)
A suivre...
La Courlande une passion française?
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